Bijou de la semaine
Le pendentif dispose d'une place toute particulière dans l'histoire de la parure. Porté, il se dissimule à la vue de son détenteur.
Il est donc principalement destiné à être admiré par autrui. Il est, en cette période, travaillé pour compléter une tenue en lui ajoutant des éléments précieux. Ici, le choix du motif en arabesques fait écho au style Baroque du XVIle siècle, dont l'emblème est Versailles.
On retrouve également ce genre de bijoux dans la joaillerie anglaise à l'époque victorienne (deuxième moitié du XIXe siècle). Pour la plupart, ce sont des pièces d'une taille importante renvoyant au faste des Cours Royales européennes. Elles demeurent cependant moins onéreuses et donc plus accessibles à la population grâce aux techniques modernes d'estampage.
Cette méthode permet de mouler une feuille d'or afin de donner sa forme au bijou. Les détails peuvent ensuite être ajoutés par ciselure. Ce procédé, nécessitant à la fois moins d'or et moins de travail, se popularise alors à travers l'Europe.
Le grenat tient son nom du pépin de grenade auquel il s'apparente par la couleur.
Connu dès l'antiquité et utilisé en France dans la joaillerie à partir du Moyen-Âge, son emploi demeure constant à travers les siècles.
Apprécié pour sa teinte rouge rappelant le rubis, il dispose pourtant d'un grand éventail de couleurs, dont le grenat Almandin (rouge orangé à violet) n'est qu'une des nombreuses variétés.